Depuis la crise du Covid et le retour des talibans au pouvoir, des centaines de femmes vivent dans la rue à Kaboul et n’ont pas de quoi subvenir à leurs besoins ni à ceux de leurs enfants. Notre centre d’accueil est pour elles une bouée de sauvetage pour quelques mois, le temps de se reconstruire et de se construire une vie digne.
Sans un foyer sûr ou des perspectives d’avenir, la population vulnérable des femmes, pour la plupart des veuves, à Kaboul, est forcée de se tourner vers la mendicité ou la prostitution pour subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille. Au lieu de cela, ces femmes et ces filles bénéficient d’une aide efficace, tout d’abord alimentaire et pour leur logement, afin de les mettre à l’abri du besoin, puis elles reçoivent une formation continue et une aide à l’emploi dans la perspective d’une autonomie fonctionnelle. Elles apprennent à gérer leurs finances et à élaborer des stratégies en vue de leur autosuffisance. Lorsqu’elles quittent le programme, elles emportent leurs nouvelles compétences et connaissances avec elles. Hope For Afghan Women offre à ces femmes et filles des services de protection sociale à long terme, ainsi que des soins médicaux et un soutien psychologique pour celles qui en ont besoin.
Le foyer permet aux enfants les plus vulnérables d’échapper aux conditions sordides et à la perspective de grandir dans la rue et de bénéficier d’un environnement sûr et stimulant. Une fois à l’abri du besoin et formées, les femmes sont à même d’assurer l’éducation de leurs enfants. Nombre d’entre eux se hissent rapidement à un bon niveau d’alphabétisation.
Un endroit pour se rencontrer
Sans un toit, difficile de s’en sortir. L’accès au logement, la sécurité et les soins sont le point de départ d’une réelle reconstruction. C’est la base de la stabilité.
Nous offrons aux femmes :
- Un endroit où venir se rencontrer, discuter, prendre un repas chaud et un goûter pour les enfants.
- Une écoute de leurs problématiques, des conseils personnalisés.
- Un soutien au logement le temps de s’en sortir.
- Une aide alimentaire les premiers temps.
- Des services médicaux pour les victimes d’abus et de traumatismes extrêmes.
- Des formations en gestion de budget domestique (petite comptabilité) en vue de leur activité.
- Du matériel pour se mettre à leur compte et vendre leurs marchandises sur le marché.
